Qui sont les piliers de Popay ? Aujourd’hui, faisons connaissance avec : Werner Willems

Qui sont les piliers de Popay ? Aujourd’hui, faisons connaissance avec : Werner Willems
Partager

Publié le

09 Juil 2025

Werner Willems : à l’origine de l’innovation RH chez Popay depuis le premier jour

« Work hard, play hard » — c’est la devise de Werner Willems, cofondateur de Popay.
Son ambition ? Transmettre ses connaissances. Et continuer à apprendre des autres, chaque jour.
Il sait aussi traduire les problématiques les plus complexes en termes simples. C’est ainsi qu’il donne du pouvoir aussi bien à ses collaborateurs qu’à ses clients.
Il y a 18 ans, Werner et Bert ont jeté un pont entre les RH et l’IT. Aujourd’hui, avec leur équipe, ils œuvrent à renforcer et élargir ce pont à l’échelle internationale.

Parlons de l’homme derrière Popay. Qui es-tu et d’où viens-tu ?

« J’ai une formation en informatique, donc un parcours technique. Il y a presque 40 ans, j’ai rejoint le domaine des RH et de l’IT, en développant des applications RH et de paie. J’ai travaillé seul ou pour différentes entreprises. Puis, j’ai rencontré Bert chez un client commun. On s’est vite rendu compte qu’on faisait la même chose. Il manquait des logiciels sur mesure et un vrai accompagnement pour nos clients.
On a donc décidé de lancer une activité ensemble, ce qui nous a permis d’élargir nos services, de structurer notre offre et de bâtir une équipe avec plusieurs entités.
Depuis, nous avons évolué vers une collaboration globale et internationale.

Une belle progression ! Était-ce ton ambition depuis le départ ?

« Non, pas du tout. Ça s’est fait naturellement. À l’époque, on travaillait de manière réactive : un client avait un problème, on trouvait une solution sur le moment. Aujourd’hui, on agit de façon proactive. Grâce à une équipe plus grande, on a plus de poids. Et c’est essentiel, car le paysage RH et paie est devenu bien plus complexe.
Il y a de plus en plus de réglementations, et la société a changé. Avant, c’était l’administratif qui primait. Aujourd’hui, l’humain est au cœur des priorités. On est donc passés d’une entreprise technique à une entreprise tournée vers les personnes. »

Avant, tu faisais tout toi-même. Aujourd’hui, tu travailles en équipe. À quoi ressemble ta journée type ?

« Je suis toujours opérationnel au quotidien, que ce soit sur des projets ou des solutions. Le contact direct avec les clients reste important pour moi. Mais mon objectif est de transmettre progressivement à la nouvelle génération.
Pourquoi ? Parce que tout évolue très vite. Même si je pourrais me former pour suivre le rythme, je pense que ma valeur ajoutée se trouve aujourd’hui dans l’organisation et la coordination : prendre contact avec les clients, élaborer des solutions stratégiques, donner une direction claire, et m’assurer que la collaboration fonctionne dans et entre les équipes.
Ce n’est plus la technologie en soi, mais mon expérience qui fait la différence. »

Un bel objectif. Et comment donnes-tu du pouvoir à tes clients ?

« Je travaille avec les équipes techniques et parfois avec les RH. Mon but, c’est d’alléger la pression qui pèse sur les services RH et IT des entreprises, en supprimant autant que possible les tracas du quotidien, pour qu’ils puissent se concentrer sur leur métier.
Cela englobe la paperasse, la planification, les stratégies, les processus, les contrats, les applis, les mises à jour, la sécurité… Je me place entre les RH et l’IT, je fais le lien entre les deux mondes. Je capte tous les points de friction et j’essaie de les lisser. »

Pourquoi est-ce si important aujourd’hui ?

« On le lit partout : tout le monde cherche des talents. Et une fois trouvés, il faut savoir les retenir. Si les gens sont confrontés à des processus complexes ou trop administratifs, ils finissent par vouloir partir.
C’est là qu’on intervient.
Et on le fait avec des personnes expérimentées, qui ont vu l’intérieur de nombreuses organisations. Elles savent tirer parti de leurs apprentissages pour nos clients.
Autrement dit, on écoute, on comprend les processus RH dans les grandes structures, et on conçoit des solutions adaptées. Ce n’est pas toujours quelque chose qu’une entreprise peut faire seule. »

Et avec tes propres collaborateurs, comment les soutiens-tu ?

« C’est un aspect très important pour moi. J’essaie d’écouter et d’accompagner chacun. Quand j’ai commencé à travailler, j’étais entouré de personnes expertes, mais malheureusement figées dans leurs habitudes.
Je veux à tout prix éviter ça.
J’espère que mes collègues ne me voient pas comme un vieux monsieur donneur de leçons, mais plutôt comme un mentor positif, ouvert à l’apprentissage et motivé par l’envie **d’aider les autres à avancer, concrètement. »

Qu’est-ce qui te définit dans ton travail ?

« J’ai toujours eu cette ambition : transmettre mes connaissances. Et ça me fait vraiment plaisir.
Avec les années, j’ai remarqué que j’avais un impact sur les gens. Même s’ils ne me le disent pas toujours, je le vois. Et c’est un super compliment.
Un client m’a aussi dit un jour que j’avais cette capacité à rendre les problèmes complexes très clairs. Si je comprends la complexité, alors je peux la rendre intelligible pour les autres. »

Une belle compétence ! Et quand ressens-tu de la satisfaction ?

« Pas très vite, je dois l’avouer. Mais j’ai appris à me satisfaire dès que j’ai atteint 80 % de la solution.
Ce qui me fait vraiment plaisir, c’est quand les gens avec qui j’ai travaillé ressentent que j’ai apporté de la valeur ajoutée, quelle qu’elle soit : dans l’efficacité, dans la résolution de problèmes ou dans le partage de connaissances. »

Qu’est-ce qui t’énerve dans ton travail ?

« Parfois, je croise des personnes focalisées uniquement sur le problème, jamais sur la solution. Et j’ai du mal à faire changer cette mentalité.
Je n’apprécie pas non plus les comportements agressifs ou trop assertifs.
Moi, je fais les choses avec bienveillance et bonnes intentions, donc j’ai du mal à tolérer quand quelqu’un s’attaque à la personne plutôt qu’à la situation. »

Compréhensible. Dernière question : quelles sont tes ambitions aujourd’hui ?

« Je suis heureux de ce que je fais et je veux continuer dans cette voie. Bien sûr, on a des objectifs : aller plus vite, grandir, mieux faire. Et cette motivation s’est clairement renforcée. Tous nos collaborateurs y croient. Et ça, c’est très stimulant.
J’essaie aussi de préserver un bon équilibre entre travail et vie perso. Je le respecte pour moi et pour les autres.
Chez nous, les collaborateurs ont beaucoup de liberté à ce niveau-là.
Ce n’est pas pour rien que des collègues m’ont offert une pancarte où il est écrit :
« Work hard, play hard ».
Elle trône sur mon bureau.
On bosse dur ensemble, mais on célèbre aussi nos succès, on se retrouve, on organise des activités — voire des voyages.
Et si un problème pro survient lors d’une sortie, je sais que l’équipe trouvera une solution.
J’ai une confiance totale.
C’est dans notre ADN… »